SAÏD DARKAL Entraîneur de basket en fauteuil roulant Le héros inconnu de cette semaine est Saïd Darkal. Handicapé par un accident de voiture, il a fait une très belle carrière de joueur de basket. Il entraîne aujourd'hui une équipe de jeunes handicapés à Liège. Comment avez-vous découvert le basket ? J'ai grandi à Bruxelles, dans une famille modeste. А sept ans, pour mon anniversaire, mes parents m'ont offert un ballon de basket. J'ai commencé à jouer au basket avec ma soeur. C'est elle qui m'a appris à jouer. Vous avez eu un accident très jeune... Oui, une semaine avant d'avoir dix-neuf ans, j'ai été renversé par une voiture et j'ai passé un mois dans le coma. Ensuite, j'ai fait de la rééducation pendant deux ans. Ça n'a pas été facile de m'habituer au fauteuil, mais j'ai réussi à retrouver une vie normale. Aujourd'hui, je suis très heureux. Mais vous avez continué à jouer au basket. Oui, le sport m'a beaucoup aidé. J'ai découvert une nouvelle façon de jouer. J'ai intégré une nouvelle équipe. Nous avons gagné des compétitions. J'ai repris confiance en moi et j'ai trouvé l'amour aussi... Et maintenant, vous entraînez une équipe de jeunes handicapés... Exactement. J'entraîne une équipe de quinze jeunes en fauteuil. Ils sont extraordinaires ! Ils ont une énergie incroyable. D'ailleurs, ils vont participer aux prochains Jeux paralympiques. Comment voyez-vous votre avenir? Je veux créer une association pour encourager les non-handicapés et les handicapés à faire du sport ensemble. En dehors des compétitions, il n'y a pas de raison de jouer séparément Après, à soixante-di ou soixante-quinze ans, je vais regarder les matchs de basket à la télé, comme un bon retraité ! Merci d'avoir répondu à nos questions et bonne chance à votre équipe ! Merci à vous. C'était un plaisir.
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